Les peintures de Chagall évoquent des scènes oniriques. Soit tirées des rêves du peintre, soit imaginaires
Marc Chagall est né en 1887 en Biélorussie et mort en 1985 à Paris.
Il est qualifié de peintre du rêve » parce que ses peintures évoquent le reflet de son univers intérieur permanent :
Il était juif. Il a vécu pendant la 2e guerre mondiale et sa création a été marquée entre autres par le cauchemar de la guerre (incendies, fuites, soldats, persécutions…). Que les scènes représentées par le peintre soient tragiques ou heureuses, elles évoquent souvent des symboles courants dans les rêves. En voici quelques-uns que vous pouvez retrouver dans les vôtres :
La fuite:
Détail d’un tableau intitulé « Crucifixion blanche » 1938
S’éloignant de la croix du Christ menacée par les flammes, un juif cherche à mettre la Torah à l’abri.
La fuite est un thème courant dans les rêves. Dans notre vie nous fuyons ce que nous ne voulons pas voir ou regarder en face. Pour le comprendre, Il sera alors important d’analyser avec l’interprète ce qui nous poursuit.
Se Marier:
« Les Mariés de la tour Eiffel » 1938
Cette représentation d’un couple en train de se marier à Paris, témoigne, par son thème et ses couleurs, du bonheur de Chagall à cette époque :
Il s’était acheté une belle maison à Paris, il fréquentait des poètes comme Eluard, il peignait beaucoup…
Paris apparait souvent dans les tableaux de Chagall à travers ses monuments symboliques, comme un rêve.
Rêver de mariage c’est être en harmonie avec soi-même parce que nous sommes tous psychologiquement doubles.
Nous avons tous deux pôles, un masculin et un féminin. L’analyse de la vie présente avec un interprète permet de comprendre la source cette harmonie trouvée.
Voler :
« Au-dessus de la ville » 1914-18
Chagall se représente ici avec son épouse en train de survoler sa ville de Vitebsk : Une atmosphère fantastique et L’expression étonnée des visages suggèrent l’évasion de la réalité.
La nuit on rêve souvent qu’on vole ! Or voler est pour l’Homme impossible. Cette image symbolique exprime donc que le rêveur est « perché » dans ses idées et ses pensées plutôt que dans la réalité concrète où l’inconscient voudrait le ramener.
La fenêtre:
« Fenêtre à la campagne » 1915
Deux personnages de profil, Chagall et sans doute son épouse, regardent par la fenêtre le bois qui entoure la maison. L’expression de stupeur des visages témoigne d’un certain effarement.
Vous êtes chez vous, c’ est à dire dans votre monde intérieur, et par la fenêtre, vous observez ce qui se passe dans votre vie extérieure : en fait, vous vous interrogez sur votre vie sociale. L’interprétation dépend de ce que vous regardez au dehors !
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